Blog en travaux – Zone de tests =D

19 Juil

 

Toujours pas effectué ma migration, toujours ici : http://plumedecajou.over-blog.com/ pour l’instant ^^ (je procrastine :D)

 

Hello,

J’envisage depuis plusieurs mois de changer de plateforme de blog et je bidouille donc ici en attendant d’être satisfaite et de transférer mes billets. Mais ce ne sont, par conséquent, que des tests de mise en page et il y a davantage de « blabla » ou « fdkjjfgdsiohfqskl » afin de travailler l’apparence que de réel contenu !
En attendant, si vous désirez me lire, c’est par ici : http://plumedecajou.over-blog.com/

Au plaisir de vous lire ^^

Cajou

« Les Fleurs de l’Ombre », de Steve Mosby

22 Jan

Comme vous le savez déjà (puisque je n’arrête pas de le répéter ), j’avais adoré « Un Sur Deux », le premier roman de Steve Mosby. Non que ce soit un thriller original (Un enquêteur y poursuit un très très vilain psychopathe) mais parce qu’il m’avait fait trembler de peur https://i0.wp.com/smileys.sur-la-toile.com/repository/Surpris/peur.gif. C’est donc avec un très grand plaisir que j’ai trouvé dans ma BAL « Les Fleurs de l’ombre », son 3e thriller traduit en français (il en a écrit 6 en tout, je pense). Je remercie d’ailleurs très chaleureusement Fabienne et les Editions Sonatine de m’avoir permis de le découvrir en avant-première https://i0.wp.com/smileys.sur-la-toile.com/repository/Content/0007.gif

 

https://i0.wp.com/storage.canalblog.com/90/04/377445/71144544_p.jpg

Alors de quoi parle ce thriller ? « Ce n’est pas l’histoire d’une petite fille qui disparaît. C’est l’histoire d’une petite fille qui réapparaît. Un matin, sur une promenade de bord de mer, venue de nulle part, une fleur noire à la main et une histoire atroce à raconter. »

Ainsi commence La Fleur de l’ombre, un thriller écrit en 1991 par un certain Robert Wiseman, mystérieusement disparu alors qu’il en écrivait la suite. Après que le corps de son père ait été retrouvé sans vie au pied d’un viaduc, Neil Dawson apprend que celui-ci nourrissait une étrange obsession pour ce roman. Bientôt il constate de troublantes similitudes entre les derniers jours de Robert Wiseman et ceux de son père. Pire encore, c’est peu à peu la réalité qui semble s’inspirer de l’abominable récit de La Fleur de l’ombre. Et Neil ne tarde pas à se retrouver aux prises avec un psychopathe d’un genre très particulier.

Voilà pour moi un thriller qui sort incontestablement du lot et ce, pour plusieurs raisons.

Tout d’abord parce qu’à la différence des thrillers « de masse » qui trustent les premières places des meilleures ventes, la langue n’est pas juste « utile », elle est ici très soignée. Steve Mosby a parcouru bien du chemin depuis « Un sur deux » : cette fois, tous les ingrédients d’un bon thriller sont de nouveau réunis (suspense, noirceur, hypothèses en série, personnages  mystérieux ou inquiétants, tension psychologique) mais le tout est servi par un style très travaillé.

 En outre, ce livre est un véritable labyrinthe, savamment construit, et d’une densité rare. En effet,  il y a ces mises en abyme successives, ces histoires dans l’histoire, qui se croisent, s’entrecoupent et s’éclairent petit à petit les unes les autres, égarant parfois le lecteur entre réalité et fiction. Similitudes inquiétantes entre un roman « La fleur de l’ombre » écrit par Robert Wiseman, un des personnages du roman, et la disparition du père du héros mais également celle de l’auteur dudit roman ! J’ai beaucoup aimé échafauder des hypothèses sur ces liens, tenter de remettre les pièces du puzzle dans le bon ordre et j’ai pris autant de plaisir à découvrir petit à petit l’histoire du roman « La fleur de l’ombre » que celle du roman à proprement parler « Les fleurs de l’ombre »… Un double suspense pour le prix d’un !

 Dans cette histoire, 2 narrateurs se croisent : Neil Dawson et Hannah Price. Tous deux se posent des questions suite à la disparition de leur père respectif. Et tous deux ont un lien avec le roman « La fleur de l’ombre ». Et en reconstituant le puzzle (je me répète mais ce mot est vraiment de mise ici !), on comprend enfin les tenants et aboutissants de cette histoire menée de main de maitre : tout d’abord trois intrigues distinctes mais qui très vite se ressemblent pour finalement se superposer et ne plus faire qu’une.

 Plusieurs fois, je me suis dit « Mon Dieu ! Waouh ! » https://i0.wp.com/smileys.sur-la-toile.com/repository/Surpris/eek.gif Je n’ai rien vu venir. Et un rebondissement surprenant en cache un autre d’autant plus déstabilisant, de plus en plus, jusqu’au dénouement.

 Sachez également que ces différents aspects que j’estime être des qualités ont perdu en route quelques lecteurs. Je peux le comprendre car ce n’est pas une lecture qu’on lit sur un coin de table entre ses courses et le goûter des enfants. C’est un roman qui demande qu’on s’y immerge de façon intense.

 Du côté des bémols : je n’ai pas vraiment réussi à me mettre dans les basquets du héros, Neil Dawson. En effet, le psychopathe s’en prend directement à lui avec un odieux chantage impliquant la vie d’un de ses proches et pourtant, je me suis surprise plusieurs fois à oublier complètement cet enjeu (et donc à n’en avoir cure). Mais il y a d’autres personnages qui ont su me toucher comme la petite fille de la jetée https://i0.wp.com/smileys.sur-la-toile.com/repository/Triste/triste-frown.gif, l’inspecteur Sullivan, et Hannah.

Et de plus, j’ai, encore une fois, trouvé la fin trop rapide : pif paf pouf https://i0.wp.com/www.vegegifs.com/smiley-emoticon/magiciendisparait.gif, voilà la solution… mais je pense que comme c’est souvent ce que je reproche aux thrillers, ça tient davantage à moi qu’aux auteurs ou peut-être deviens-je juste de plus en plus exigeante au fur et à mesure de mes lectures ?

 Alors, si vous avez envie de découvrir un thriller savamment construit, si vous aimez vous perdre dans des hypothèses, n’attendez pas pour découvrir « Les Fleurs de l’Ombre », qui est disponible dans toutes les librairies depuis quelques jours.

Ma note : 4/5

 Et si vous hésitez, voici l’avis de MyaRosa qui en a fait un coup de cœur et celui de Nelfe qui n’a pas adhéré à ce roman, notamment à cause du manque d’empathie durant sa lecture.

Ma PAL (ou Pile Ahurissante de Livres)

5 Nov

Voici venu le jour des Comptes, celui du Jugement Dernier, celui qui fera osciller ma conscience entre Stupeur et Tremblements mais aussi entre Joie et Ravissement. Le jour où je comptabilise ma PAL et que je l’offre à vos yeux indulgents (oui oui, vous allez devoir être indulgents face à mon addiction) (parce que si vous êtes ici, c’est que vous souffrez, en partie, du même Mal que moi).

Et voici donc, en images, la PAL (Pile Ahurissante de Livres, donc) de Cajou. On peut aussi dire Pile A Lire mais vu l’étendue des dégâts, la première formulation me paraît plus appropriée. Par ordre alphabétique des titres.

Et donc, en ce 24 novembre, ma petite PAL mesure donc… 187 cm romans.

           

Bon, j’arrête là pour aujourd’hui… je ne suis même pas arrivée aux 2/3 à mon avis… Doh !

« Le magasin des suicides », de Jean Teulé

27 Oct

Voilà un petit livre que j’ai découvert il y a plus d’un an, un peu par hasard. Je faisais mes courses au supermarché et , au fin fond d’un « bac à livres en soldes », sa couverture, et surtout son titre, m’avaient intriguée…

http://latrace.files.wordpress.com/2011/06/lemagasindessuicides.jpg

Je n’en avais jamais entendu parler donc j’ai commencé ma lecture vierge de toute attente et/ou appréhension. Et tant mieux !

C’est pourquoi, en guise de résumé, je ne vous donnerai que cette courte présentation de l’éditeur : Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! Imaginez un magasin où l’on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l’humeur sombre jusqu’au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable : la joie de vivre…

En deux mots, ce furent pour moi 150 pages de réel bonheur. Un petit ovni littéraire ! https://i0.wp.com/www.emoticonland.net/smileys/Alien/al018.gif

En effet, j’ai adoré https://i0.wp.com/smileys.sur-la-toile.com/repository/Amour/0001.gif cette lecture. Jamais je ne me suis ennuyée. J’ai beaucoup ri (et même parfois à voix haute, sous les regards plus qu’étonnés de mon entourage https://i0.wp.com/smileys.sur-la-toile.com/repository/Rires/xrire6.gif ), j’ai souvent souri, j’ai été émue, j’ai eu la gorge serrée, et j’ai même pleuré. Autant d’émotions tellement diverses suscitées par un si petit ouvrage, c’est pour moi un tour de force !

Tout m’a plu : les personnages aussi atypiques et loufoques les uns que les autres, l’humour (souvent noir évidemment) à profusion, l’optimisme sans faille du petit Alan, la multitude de références, explicites ou cachées, aux « grands » suicidés de ce monde (dans les noms des membres de la famille Tuvache -Vincent Van Gogh, Marilyn Monroe, Alan Turing- mais également et surtout disséminées un peu partout dans le roman, avec les noms d’école, d’avenue, etc.), le scénario ô combien original, le second/troisième et quatrième degré avec lequel il faut lire certains passages, les outils du suicide plus farfelus les uns que les autres, le mélange subtil de cynisme et d’espoir, d’humour et de macabre, de candeur et de cruauté, l’imagination débordante de Jean Teulé, et même la fin, que j’ai trouvée en totale adéquation avec le reste de l’histoire : douce-amère.

Alors pourquoi vous parler de ce livre aujourd’hui ? Parce que je viens de le relire (pour la troisième fois !) avec toujours autant de plaisir. J’ai eu envie de m’y replonger en tombant ce matin, par hasard, sur la bande-annonce du film que Patrice Lecomte (réalisateur, entre autres, des magnifiques « La fille sur le Pont » et « La Veuve de Saint-Pierre) a décidé d’adapter de cette histoire.

Même si au départ, j’ai été surprise, voire apeurée, de son choix du film « d’animation », les images me rassurent tout à fait et en une minute, je me suis retrouvée plongée dans l’ambiance, en quelques images ! J’ai hâte de le voir, mais il faudra attendre 2012 malheureusement !

Et vous, que pensez-vous de cette adaptation ?

Je terminerai, afin d’être tout à fait honnête, en vous disant que les critiques sont souvent très tranchées au sujet de ce roman : quand les uns adorent, les autres détestent (un simple détour par les commentaires d’Amazon vous permettra de vous en rendre compte). Par conséquent, à vous de vous faire votre propre opinion, mais pour 4.80€, vous ne risquez pas la banqueroute !

Ma note :  (et oui, c’est un coup de coeur !)

Huis Clos en Toscane, Diana Lama

27 Août

bl a

manote

Ephémère Lauren de Stefano

27 Août

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Ma note

0.4 mike lancaster

27 Août

bla

ma note :

Ah inconstance, quand tu nous tiens ^^

26 Août

A peine installée… et déjà déménagée…

Un nouveau blog pour davantage de lisibilité (j’espère!)

Cajou

PS : ceci est un brouillon de blog, il est loin d’être opérationnel et ressemble pour l’instant à un champ de bataille ou, plutôt, à la chambre d’un Petit Chimiste en herbe =D

Délicieuses Pourritures, de Joan Carol Oates

21 Août


« Délicieuses pourritures » est un roman qui se trouve dans ma PAL depuis des mois et que je me suis finalement décidée à lire. Et je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à cela.

 L’histoire se déroule dans un campus féminin, dans la Nouvelle-Angleterre des années 1970. Gillian Bauer, vingt ans, brillante étudiante de troisième année, tombe amoureuse de son charismatique professeur de littérature, Andre Harrow. Celui-ci a décidé de faire écrire et partager en classe à ses élèves leur journal intime. Et gloire à celle qui offrira son intimité en pâture! Anorexie, pyromanie, comportements suicidaires… un drame se noue…

Dès les premières lignes de ce petit roman (126 pages), on se retrouve plongé dans une atmosphère assez lourde et mystérieuse. Nous côtoyons, au coeur des vieilles maisons d’époque 18ème siècle de ce campus, des étudiantes passionnées d’art, et surtout de poésie. Dans cette université, un professeur retient toutes les attentions, Andre Harrow : il subjugue ses étudiantes à coups de regards appuyés, de lectures suggestives, et de discours libertaires. Il sait la fascination qu’il exerce sur elles et il en joue.  

Peu à peu, un jeu malsain s’instaure. Toutes attendent désespérément un regard, un sourire, un compliment. Et de là, vont naître rivalités, jalousies, mesquineries, mal-être… certes propres à leur âge, mais décuplés en raison de l’aura du professeur.

Tour à tour charmeur, ténébreux, tyrannique et condescendant, il exige toujours davantage de ses étudiantes, il veut qu’elles se livrent dans leurs écrits, qu’elles se mettent à nu, qu’elles parlent de leur intimité, de leurs blessures. Il n’a de cesse de leur répéter « d’aller plus profond, de chercher la jugulaire« .  Et elles finiront par trouver cette jugulaire… et même par la trancher à vif, la laissant vomir tout son sang caillé sur elles, naïves étudiantes énamourées.

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